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Testo Un Arbre
Testo Un Arbre
Un port à l'abandon une jungle anonyme
Sous la voûte embrasée d'un orage perdu
Au silence soudain de la faune unanime
À son plus haut corbeau un arbre s'est pendu
Le jour ne venait plus frapper à ses persiennes
La nuit n'allumait plus ses lucioles d'antan
La sève n'allait plus jusqu'au bout de ses veines
Alors à quoi ça sert d'espérer le printemps
Les piafs du monde entier auraient fait le voyage
Pour lui verser leurs chants et badiner autour
Combien de papillons se sont crus son feuillage
Et combien d'étourneaux se sont faits ses vautours
On n'a pas une idée on ne sait pas le nombre
Des agneaux égarés qui le firent berger
Des maquisards blessés arrimés à son ombre
Il a servi de phare à tant de naufragés
Tant et tant d'amoureux ont brodé son écorce
D'un contrat illégal au sang de leur canif
Et c'est peut-être ainsi qu'il a perdu sa force
On se dessèche trop d'avoir le cur à vif
Alors la foudre aux yeux notre fier escogriffe Déployant d'un éclair ses ailes de géant
A déchiré le ciel de son ultime griffe
À l'amour à la vie à toujours au néant
Des épaves rouillées se cognaient dans les rades
Un réverbère usé éteignait son bistro
Un nuage a tendu sa dernière embuscade
Il a fallu qu'il pleuve une corde de trop
Ni contes braconniers ni fables ni comptines
Pas plus de son du cor que de biche aux abois
Ni Merlin l'enchanteur ni rondes enfantines
La forêt ce matin a la gueule de bois
Celui qui le croit mort ne connaît pas cet arbre
Qui restera debout même sans frondaison
Plus le temps passera plus il sera de marbre
Et plus il fera front à l'assaut des saisons
Oiseaux et papillons refleuriront ses branches
La faune reprendra sa danse du maquis
Et le loup et l'agneau amoureux du dimanche
Viendront poétiser leurs cadavres exquis
Sous la voûte embrasée d'un orage perdu
Au silence soudain de la faune unanime
À son plus haut corbeau un arbre s'est pendu
Le jour ne venait plus frapper à ses persiennes
La nuit n'allumait plus ses lucioles d'antan
La sève n'allait plus jusqu'au bout de ses veines
Alors à quoi ça sert d'espérer le printemps
Les piafs du monde entier auraient fait le voyage
Pour lui verser leurs chants et badiner autour
Combien de papillons se sont crus son feuillage
Et combien d'étourneaux se sont faits ses vautours
On n'a pas une idée on ne sait pas le nombre
Des agneaux égarés qui le firent berger
Des maquisards blessés arrimés à son ombre
Il a servi de phare à tant de naufragés
Tant et tant d'amoureux ont brodé son écorce
D'un contrat illégal au sang de leur canif
Et c'est peut-être ainsi qu'il a perdu sa force
On se dessèche trop d'avoir le cur à vif
Alors la foudre aux yeux notre fier escogriffe Déployant d'un éclair ses ailes de géant
A déchiré le ciel de son ultime griffe
À l'amour à la vie à toujours au néant
Des épaves rouillées se cognaient dans les rades
Un réverbère usé éteignait son bistro
Un nuage a tendu sa dernière embuscade
Il a fallu qu'il pleuve une corde de trop
Ni contes braconniers ni fables ni comptines
Pas plus de son du cor que de biche aux abois
Ni Merlin l'enchanteur ni rondes enfantines
La forêt ce matin a la gueule de bois
Celui qui le croit mort ne connaît pas cet arbre
Qui restera debout même sans frondaison
Plus le temps passera plus il sera de marbre
Et plus il fera front à l'assaut des saisons
Oiseaux et papillons refleuriront ses branches
La faune reprendra sa danse du maquis
Et le loup et l'agneau amoureux du dimanche
Viendront poétiser leurs cadavres exquis
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