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Testo La Maison
Testo La Maison
Trois cent soixante degrés de ciel
Toute une anse à contourner
Pas une dune qui dépasse
Et des relents de marée basse
On m'a indiqué une route
Prise sans me poser de questions
Surtout pas question que je doute
Qu'elle ne me mène à la maison
Le train s'est arrêté partout
Je suis descendu au hasard
C'était une petite garе
Aux ouvertures barrées dе planches
Mais des roses y étaient plantées
Comme pour souhaiter la bienvenue
Aux visiteurs égarés moi je ne suis pas perdu
Je traverse juste une vie blanche
Où s'entremêlent les saisons
S'en aucun détour qui dissuade
D'un jour rentrer à la maison
Je vois les livres qui m'attendent
Le grand lit, les rideaux tirés L'enclos, le chêne aux larges branches
Juste derrière les marées
Je vois un visage des yeux tissant leur toile
Une bouche qui balaie les cendres
Des reliquats d'orage
Je vois la chemise qu'on ramasse
Au pied d'une porte de la grange
Où ne s'y aimera plus personne
On n'y dormira tout au plus
Comme bête de somme
Fourbue en toute circonstance
On sait la, garder raison, raison de plus
Pour rentrer à la maison
Trois cent soixante degrés de ciel
Toute une anse à contourner
Marcher sous un soleil d'été
Puisqu'il est sur que tout se paie
Tout se décline à l'infini
Des retours sans cesse ajournées
C'est que la route se dérobe
Elle recule en fait il faudrait
Ne pas bouger la laisser faire
Qu'elle se déroule à l'envers
Que sans peiner d'aucune façon
Elle nous ramène à la maison
Toute une anse à contourner
Pas une dune qui dépasse
Et des relents de marée basse
On m'a indiqué une route
Prise sans me poser de questions
Surtout pas question que je doute
Qu'elle ne me mène à la maison
Le train s'est arrêté partout
Je suis descendu au hasard
C'était une petite garе
Aux ouvertures barrées dе planches
Mais des roses y étaient plantées
Comme pour souhaiter la bienvenue
Aux visiteurs égarés moi je ne suis pas perdu
Je traverse juste une vie blanche
Où s'entremêlent les saisons
S'en aucun détour qui dissuade
D'un jour rentrer à la maison
Je vois les livres qui m'attendent
Le grand lit, les rideaux tirés L'enclos, le chêne aux larges branches
Juste derrière les marées
Je vois un visage des yeux tissant leur toile
Une bouche qui balaie les cendres
Des reliquats d'orage
Je vois la chemise qu'on ramasse
Au pied d'une porte de la grange
Où ne s'y aimera plus personne
On n'y dormira tout au plus
Comme bête de somme
Fourbue en toute circonstance
On sait la, garder raison, raison de plus
Pour rentrer à la maison
Trois cent soixante degrés de ciel
Toute une anse à contourner
Marcher sous un soleil d'été
Puisqu'il est sur que tout se paie
Tout se décline à l'infini
Des retours sans cesse ajournées
C'est que la route se dérobe
Elle recule en fait il faudrait
Ne pas bouger la laisser faire
Qu'elle se déroule à l'envers
Que sans peiner d'aucune façon
Elle nous ramène à la maison
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