- La Canaille
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- 11.08.73
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- Parler Aux Inconnus
Testo Parler Aux Inconnus
Testo Parler Aux Inconnus
"Les chants sont plus beaux que les Hommes" disait Nazim
Ils sont plus lourds d'espoir, plus magnanimes
Ils savent comment viser la cime, éviter l'abîme
Ils savent sonder le temps pour épuiser la rime
J'ai grandi, j'ai mûri en écoutant les chants
J'ai pleuré, j'ai ri en écoutant les chants
J'ai dansé, j'ai compris, j'ai rompu les rangs
J'ai pris du gallon et de l'élan en écoutant les chants Depuis, ma langue se délie à l'envie
Tue l'ennui d'un débit ralenti
Mon métier s'résume à combler le vide
À parler aux inconnus quand la musique me guide
Et on n's'est jamais vus et peu importe
On s'reconnait, ça suffit pour se prêter main forte
Un mélange d'intime et d'universel entre nous
On sait qu'au fond la frontière est infime
On s'ressemble car on partage la même réalité
Tous dans le même bateau, tous à égalité
Vogue à l'inconnu, vogue au vent des alizés
Avec les mêmes joies, les mêmes rêves à réaliser
Les chants n'changeront pas la face du monde, c'est sûr
Mais ils nous aident à panser nos blessures C'est ma contribution, ma façon d'm'impliquer
C'est de toi, moi, et nos destins imbriqués
J'suis convaincu qu'ton bonheur contribue au mien
Le confort de leurs tours d'ivoire ne me dit rien
Besoin d'compagnie, mon équilibre en dépend
J'me sens redevable de l'apport des chants
C'est une quête dont je m'acquitte quand j'te fais bouger la tête
Mes galettes sont faites pour te tailler la bavette
Hey, vas-y, prête l'oreille, ici, ça parle de nous
Et, quitte à pousser l'vers, autant le faire debout
Je suis d'ceux que le micro attire comme un aimant
Un vase communiquant appelé MC communément
J'aime la proximité de mon art de rue
Et profite d'avoir les mots avant qu'un jour je ne parle plus
Des chants dans mes rêves réels, mes échecs, mes gloires
Des chants dans le barillet d'une vieille pétoire
Durant les instants fades ou les passe-temps d'rades
Dans des larmes, dans des drames, dans des rames de trom'
Des cantos de Dante aux blues de Robert Johnson
Les chants me hantent, et je me tempère aux psaumes
J'en ai créé à mon tour
Mon talisman : un vieux rock décati à mon cou
Les rimes peuvent être putes ou belles dévotes
Mes chants ne sont qu'une histoire dans celles des vôtres
Un truc entre vous et moi, une nuit sur toile
Où chacun trouvera de quoi nourrir le vide sous l'toit
Mélopée de la ville sur le temps pour des heures
Incantation dans la gorge, la rumeur forme les churs
Le gospel urbain m'a pris depuis l'lycée
Torche un bourbon perdu dans l'un des chants de l'Odyssée
Dans la marche, pas de concert d'louanges
Un vieux jazz révolutionnaire dans les rouages
Préfère le sobre à l'opulence
Les chants de Maldoror à ceux des sirènes d'ambulance
J'compte plus les fois où ils ont sauvé mon âme
J'compte plus les soirs où ils ont braqué mon art
Trouver de l'écho chez toi dont j'ignore tout
Le temps fait signe à la fosse et la dernière note coule
Ils sont plus lourds d'espoir, plus magnanimes
Ils savent comment viser la cime, éviter l'abîme
Ils savent sonder le temps pour épuiser la rime
J'ai grandi, j'ai mûri en écoutant les chants
J'ai pleuré, j'ai ri en écoutant les chants
J'ai dansé, j'ai compris, j'ai rompu les rangs
J'ai pris du gallon et de l'élan en écoutant les chants Depuis, ma langue se délie à l'envie
Tue l'ennui d'un débit ralenti
Mon métier s'résume à combler le vide
À parler aux inconnus quand la musique me guide
Et on n's'est jamais vus et peu importe
On s'reconnait, ça suffit pour se prêter main forte
Un mélange d'intime et d'universel entre nous
On sait qu'au fond la frontière est infime
On s'ressemble car on partage la même réalité
Tous dans le même bateau, tous à égalité
Vogue à l'inconnu, vogue au vent des alizés
Avec les mêmes joies, les mêmes rêves à réaliser
Les chants n'changeront pas la face du monde, c'est sûr
Mais ils nous aident à panser nos blessures C'est ma contribution, ma façon d'm'impliquer
C'est de toi, moi, et nos destins imbriqués
J'suis convaincu qu'ton bonheur contribue au mien
Le confort de leurs tours d'ivoire ne me dit rien
Besoin d'compagnie, mon équilibre en dépend
J'me sens redevable de l'apport des chants
C'est une quête dont je m'acquitte quand j'te fais bouger la tête
Mes galettes sont faites pour te tailler la bavette
Hey, vas-y, prête l'oreille, ici, ça parle de nous
Et, quitte à pousser l'vers, autant le faire debout
Je suis d'ceux que le micro attire comme un aimant
Un vase communiquant appelé MC communément
J'aime la proximité de mon art de rue
Et profite d'avoir les mots avant qu'un jour je ne parle plus
Des chants dans mes rêves réels, mes échecs, mes gloires
Des chants dans le barillet d'une vieille pétoire
Durant les instants fades ou les passe-temps d'rades
Dans des larmes, dans des drames, dans des rames de trom'
Des cantos de Dante aux blues de Robert Johnson
Les chants me hantent, et je me tempère aux psaumes
J'en ai créé à mon tour
Mon talisman : un vieux rock décati à mon cou
Les rimes peuvent être putes ou belles dévotes
Mes chants ne sont qu'une histoire dans celles des vôtres
Un truc entre vous et moi, une nuit sur toile
Où chacun trouvera de quoi nourrir le vide sous l'toit
Mélopée de la ville sur le temps pour des heures
Incantation dans la gorge, la rumeur forme les churs
Le gospel urbain m'a pris depuis l'lycée
Torche un bourbon perdu dans l'un des chants de l'Odyssée
Dans la marche, pas de concert d'louanges
Un vieux jazz révolutionnaire dans les rouages
Préfère le sobre à l'opulence
Les chants de Maldoror à ceux des sirènes d'ambulance
J'compte plus les fois où ils ont sauvé mon âme
J'compte plus les soirs où ils ont braqué mon art
Trouver de l'écho chez toi dont j'ignore tout
Le temps fait signe à la fosse et la dernière note coule
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