Testo Le Phénix

Testo Le Phénix

Ce jour là il pleuvait comme plaie en Egypte, une vrai pluie de cauchemard qui fait craindre le pire.
Au bout de la ligne, je suis descendu, au milieu de nulle part, traversé le Bronx et à cotê du zoo, il y avait cette panthére noire qui marchait devant moi, aux félines élégances.
Et moi plein d'insouciances.
Quand elle s'est retournée, j'ai compris le danger, j'étais une proie facile, soudain très isolée.
Quand des petits Anges, enfants de coeur on détournés son regard, mon heure n'avait pas sonnée, comme les cloches de l'église.
Elle m'a laissé continuer à vaquer vers l'Harlem du hibou mon ami qui niche sous un toît en faisant des hou-ou-ou ...au milieu des esprits.
Il invite les chamans qui servent l'ïwasqual, boisson hallucinatoire qui te fait tout savoir.
J'tenait plus mes pinceaux, j'en aurais mis partout, j'crois que j'ai couvert les murs, j'm'en souvient plus !
Le vent chassait les nuages, c'était maintenant le soir, des images qui flambent dans une lumière d'or.
Faut faire le bilan après l'apocalypse, et soigner les blessés.
Je descend dans le subway direction Colombus, un gorille me salut comme si nous étions fréres, puis il me parle de sa fille qui mange trop de sucre, puis d'un escroc nandou qui l'a gravement plumé.
Deux toucans musiciens ont sortis leur matos, entre deux stations, ont joués une chanson.
Sale temps pour les cigales, personnes ne les écoutait, alors les deux sombres héros ont changés de wagon.
Passagers migrateurs dans ce train face à face, un grizly, trois caniches, chacun dans son espace, plus huppé qu'un zoulou,?????? , le visage impassible, concentré sur rien.
Des fils blancs, des I.POD sortaient de leurs pavillons, jouaient sur blackberry pour tromper le temps, jai quitté sous sol, remonté en surface au niveau de la mer.
J'ai retrouvé un peu d'air.
La pluie avait cessé dans la nuit des néons, les enseignes qui flashent et qui explosent la rétine ; debouts sur pattes arrières, mangoustes et suricates faisaient cuire des hot-dog pour touristes arc-en-ciel.
Et des fourmies processionnaires glissaient pas à pas dans une odeur de foire, amendes grillés et dollars.
Des familles hyppopotames devant le music-hall s'imaginaient lévriers sur les planches de Brodway.
Le calme revenu sur la douzième avenue, je récupére un vélo et j'avance dans le tempo, je rejoins le peloton de gazelles fluo qui traversent la nuit pour mieux rester en vie.
La tête dans le guidon, j'continu, j'roule à fond, jusqu'à Greenwich village retrouver un ami, mais à Christopher's street, j'ai beau avoir fait vite, on me dit qu'il est parti.
Des boutiques fermées, on éteint les vitrines, tout le monde sent que c'est la crise depuis le ????? à Broocklyn.
Je tombe sur un autre gang qui snif de la poussière en narguant les phacochères.
Misére, vénére, les garous en colére, les loups en ont assez d'êtres traités comme des chiens.
Sensation d'étouffement, que va t'il se passer ?
And you ! watt's happened ? where are you ? i'm ben waiting for you ........
Quand soudain on entend une série de coup de feu, ??????? chagrin pour un hèros malheureux.
Pas besoin de synopsis quand déboule la police, les squales rhinocéros qui se la joue féroce, les cellulards qui vibrent comme un réveil. Personne à l'appareil.
Down town, il fait noir ???????
LE SILENCE
Derrière les palissades il y a des grues, des engins ; ils s'affairent à refaire sur la place de l'enfer.
J'entend encore le bruit, le chaos et les cris de l'écroulement d'un monde, ici, à ground zero.
C'était un onze septembre qui a tout déclanché.
L'effondrement d'un monde en perdition.
Maintenant faut reconstruire quelque chose de nouveau.
A l'image du PHENIX qui fût l'élu ..... des ruines.

Testi di CharlElie